Parmi les éléments qui auront un impact majeur sur l’utilisation du vélo dans les prochaines années : la pandémie! Celle-ci en a fait bondir l’usage depuis deux ans, tellement que les magasins de vélos ont été littéralement « dévalisés » en 2020 et en 2021. Le vélo s’est vite imposé lorsque, au printemps 2020, l’envie de bouger s’est fait sentir. Il est alors devenu l’une des rares façons de rester actif en temps de confinement dans des rues étrangement calmes.
On a toutes les raisons de croire que cette tendance, observée partout dans le monde, sera durable. En effet, ce qu’on note depuis 40 ans, c’est que chaque fois que le vélo progresse, on ne revient pas en arrière. On peut remercier la pandémie d’avoir donné un coup d’accélérateur à sa popularité. Et ce qui est vrai pour les gens l’est aussi pour les villes! Plusieurs d’entre elles ont aménagé des pistes cyclables pour accueillir la manne de nouveaux cyclistes. Bon nombre de ces « coronapistes » prévues au départ pour être temporaires sont devenues permanentes. Car, surprise, elles ont été prises d’assaut, ce qui a justifié le bien-fondé de leur déploiement. Comme le dit l’adage, plus il y a de pistes cyclables, plus il y a de cyclistes!
Le printemps qui s’amorce sur fond de nouvelle crise du pétrole pourrait lui aussi profiter au vélo. C’est au milieu des années 1970, plus précisément à partir de 1973, début de la crise du pétrole, que les adultes d’Amérique et d’Europe ont commencé à adopter la bicyclette en tant que mode de transport, alors qu’on la considérait jusque-là comme un jouet pour enfant. Et à partir du moment où les adultes ont enfourché leur monture, ils n’en sont plus redescendus!
C’est triste à dire, mais la déplorable guerre qui fait rage en Ukraine donnera indirectement un autre coup d’accélérateur au vélo et au transport collectif. Lorsque le coût de l’essence grimpe en flèche, on cherche des alternatives à l’auto solo, et la voiture électrique (en rupture de stock) n’est pas la seule!
«Le vélo est arrivé comme un vent de fraîcheur dans un paysage urbain complètement congestionné, alors que la ville croulait sous les bagnoles.»
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